Les différents sites touristiques du Niger
21/08/2014Découvrir le Niger
31/10/2014Pays charnière entre le Nord et le Sud du Sahara, le Niger se présente comme un carrefour de civilisations où depuis des millénaires des peuples d’origines diverses convergent et se juxtaposent. Il compte 10,1 millions d’habitants selon les dernières estimations de 1998 avec un taux de croissance de 3,4% et une densité de 7,9hbts/km².
Les richesses culturelles du Niger résident pour l’essentiel dans la diversité ethnique de sa population : Haoussa, Djerma, Songhaï, Touareg, Peulh, Toubou, Kanouri et Arabe caractérisée par deux mondes qui se côtoient, nomades et sédentaires, ou éleveurs et agriculteurs avec chacun ses particularités culturelles.
Témoignage de ces cultures : les gens eux – mêmes avec leurs coutumes, costumes, leurs bijoux, leurs dialectes, mais aussi la création artisanale, l’architecture et les manifestations traditionnelles. (Mariage, baptême, décès, autres rites des travaux champêtres, pêche, chasse, etc.).
Partir à la découverte du Niger, c’est voyager hors des sentiers battus où nature et authenticité et / ou identité culturelle sont encore préservées. Cette identité culturelle se constate dans la vie quotidienne des populations, à l’occasion des festivités notamment la cure salée, le hotoungo, le guerouel, le biano, dans les musées des différentes régions, l’architecture de nos villes et campagnes, l’art rupestre, etc.
LES FESTIVITES, REFLET DE LA CULTURE AU NIGER
Les fêtes nomades
On y distingue deux grands types de fêtes nomades : la cure salée et le guérouel.
La cure salée d’Ingall
La cure salée est un événement annuel très important pour les éleveurs Peuls et Touaregs.
A la fin de la saison des pluies, l’herbe est abondante dans le Sahel mais répartie sur de grandes distances. Les éleveurs guident leurs troupeaux à travers de nombreux pâturages dans une transhumance de 300 à 400 km pendant 2 à 3 mois. Au cours de ce périple, à la mi-septembre, tous les troupeaux convergent vers la ville d’Ingall (au nord) pour se réunir dans les pâturages riches en sel de la plaine de l’Irazer. Il est en effet essentiel pour le bétail – chèvres, moutons, vaches et dromadaires – de compléter l’herbe fraîche par des apports en sel minéraux. Cette grande réunion est l’occasion pour les éleveurs de satisfaire les besoins des animaux mais aussi de célébrer la grande fête annuelle de la cure salée.
Après une année de séparation, les Touaregs et les Peuhls se retrouvent pendant trois jours, renouent des liens d’amitiés et échangent des informations. Ils profitent des célébrations pour vivre leurs traditions, célébrer des mariages, participer à des chants et des danses ou prendre part à diverses compétitions. Parmi les moments les plus forts, on peut citer les courses effrénées des Touaregs à dos de dromadaires ou les danses des hommes Peuhls – cherchant par leur beauté, leur maquillage et leurs parures excentriques – la préférence des femmes.
Le Guérouel
Cette fête qui reflète la culture des Bororo se tient à la même période que la cure salée à Dakoro dans le département de Maradi. Il réunit deux lignées de woddabé (peulh bororo) dont les hommes participent dans une ambiance parfaite (pendant 7 jours) à des concours de beauté.
D’autres rassemblements similaires sont organisés dans chaque région du Niger.
Le Biano :
C’est une fête touarègue du moyen âge organisée à Agadez. D’autres fêtes non de moins importantes méritent d’être signalées pour le tourisme international : il s’agit de wassakara (fête Haoussa costumée), la fête Azna (des animistes à Massalata – Konni), les Fantasias, la lutte traditionnelle, le hotoungo, la boxe traditionnelle ou dambé, le charro et le paka ou catch, etc.
Festival de la jeunesse
Il regroupe tous les 2 ans la jeunesse nigérienne organisée au sein des SAMARIA
Concours Dan Gourmou de la musique traditionnelle
Il se tient tous les deux ans dans une capitale régionale et permet de découvrir le talent de nos artistes musiciens