Point de presse du Ministre de Santé Publique sur la maladie à virus Ebola au Niger
11/08/2014Investir dans les mines
14/08/2014Le Niger offre aujourd’hui de réelles opportunités et potentialités d’investissement, notamment dans les secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage, des Mines, de l’Artisanat, du Tourisme, etc. C’est conscientes de cette réalité que les autorités de la 7ème République ont récemment chargé un comité de procéder à la révision du code des investissements au Niger, l’objectif étant de doter notre pays d’un véritable instrument compétitif de promotion des investissements étrangers ou locaux, productifs et créateurs d’emplois.
Dans le domaine de l’Agriculture, les cultures de rente constituent un potentiel pour l’agro-industrie et l’exportation. Il s’agit notamment du niébé (haricot) dont le Niger est le principal producteur de la sous région avec 1.548.778 tonnes en 2008 ; de l’oignon dont notre pays est le premier exportateur de la sous région et dont la transformation de la variété dite »violet de Galmi » de goût unique, peut sans doute générer une nouvelle demande extérieure ; de la gomme arabique dont la production locale dépasse 4000 tonnes et qui est susceptible de progresser rapidement pour répondre à la croissance de la demande mondiale ; du souchet avec 32.470 tonnes en 2008 dont une nouvelle demande potentielle existe en Europe, notamment en Espagne où il serait utilisé comme substitut du malt dans les brasseries et dans la confiserie et la pâtisserie ; du sésame avec un potentiel à l’exportation estimé à 200.000 tonnes en raison d’une forte demande en Asie, ce qui nécessite des investissements supplémentaires. D’autres cultures maraîchères telles que l’ail et le poivron sont également des filières porteuses.
Dans le domaine de l’Elevage, le potentiel est considérable avec un effectif du cheptel estimé, en 2008, à près de 35 millions de têtes, toutes espèces confondues. Les cuirs et peaux, avec plus de 2.750.000 pièces par an, constituent un potentiel aussi bien pour la création de tanneries modernes que d’industries de transformation. Les opportunités d’investissements sont offertes avec le lancement d’ambitieux programmes de développement de l’élevage, notamment le Programme d’Amélioration Génétique des Races Bovines Locales afin d’accroître les productions en lait et viande ; les projets de développement laitier ; le projet de construction de la tannerie moderne de Malbaza et des usines d’aliments pour bétail à Niamey et à Zinder ; la construction d’un abattoir frigorifique moderne selon les normes internationales, d’une capacité de 40.000 tonnes de viande par an, la première du genre dans l’espace CEDEAO.
Dans le secteur minier, pour tirer le maximum de profit du sous sol nigérien qui est riche en ressources naturelles (uranium, pétrole, or, charbon, etc.), la politique du gouvernement reposera sur la diversification de la production, l’intensification de la recherche et l’amélioration de l’environnement institutionnel en vue de promouvoir l’investissement privé.
Au plan industriel, il s’agira de sauvegarder toutes les unités industrielles existantes et de créer les conditions de l’émergence de nouvelles unités en veillant à donner la priorité aux industries de transformation des produits agropastoraux; favoriser les industries pharmaceutiques et de matériaux de construction ; favoriser l’implantation d’unités dans les différentes régions du pays, selon leurs avantages comparatifs, en vue de contribuer à leur développement; mettre en place des financements appropriés en faveur des jeunes, de manière à en faire de véritables capitaines d’industrie.
En ce qui concerne le commerce intérieur, le Ministère en charge du Commerce veillera plus particulièrement à la protection effective des consommateurs et à la disponibilité des produits de grande consommation, tout en maîtrisant l’évolution de leurs prix. Quant au commerce extérieur, le Ministère chargé du Commerce va prendre les mesures nécessaires pour promouvoir les exportations, notamment des produits agropastoraux. A cet effet, les potentialités et les opportunités liés à notre appartenance aux organisations sous régionales seront mises à profit, en mettant particulièrement l’accent sur l’amélioration de la qualité et le respect des exigences du marché international. Cela se traduira par la promotion des filières à haute valeur marchande telles que l’oignon, le niébé, le souchet, le sésame, le poivron, l’arachide, les dattes et la canne à sucre ; l’aménagement et la mise en valeur des terres irriguées tout en encourageant le développement de l’entreprenariat privé; l’amélioration des systèmes de conservation et déstockage ; la capitalisation et la vulgarisation des techniques éprouvées ; l’organisation des acteurs des filières et leur accès aux services financiers ruraux de proximité.
Dans le domaine du transport, le Niger est un corridor de transit et de transport international. Mais d’une manière générale, le système actuel des transports et de transit ne répond pas aux attentes du pays en termes d’efficacité (délai de route, régularité, sécurité et coût). Pour y remédier, le Ministère des Transports mènera une nouvelle politique qui vise à baisser les coûts de transports terrestres, améliorer la qualité des prestations et assurer la sécurité des personnes et des biens. De même, il soutiendra la promotion des sociétés de transport et le renouvellement du parc automobile de transport public par l’acquisition de nouveaux véhicules.
S’agissant du Tourisme, un accent sera mis non seulement sur la recherche et l’aménagement de nouveaux sites mais aussi sur la construction et la réhabilitation des infrastructures touristiques et hôtelières selon les normes internationales. Quant à l’artisanat, l’action du Ministère en charge de ce secteur, portera sur la mise en place d’un financement spécifique, le renforcement des capacités des acteurs, le soutien à l’approvisionnement et à la commercialisation des produits sur les marchés extérieurs et un soutien au Salon de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM), pour en faire une référence internationale. Afin d’atteindre ces objectifs, d’importantes mesures et réformes ont été adoptées et mises en œuvre dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et des différents Codes en vigueur au Niger.
Dans le domaine de l’Elevage, le potentiel est considérable avec un effectif du cheptel estimé, en 2008, à près de 35 millions de têtes, toutes espèces confondues. Les cuirs et peaux, avec plus de 2.750.000 pièces par an, constituent un potentiel aussi bien pour la création de tanneries modernes que d’industries de transformation. Les opportunités d’investissements sont offertes avec le lancement d’ambitieux programmes de développement de l’élevage, notamment le Programme d’Amélioration Génétique des Races Bovines Locales afin d’accroître les productions en lait et viande ; les projets de développement laitier ; le projet de construction de la tannerie moderne de Malbaza et des usines d’aliments pour bétail à Niamey et à Zinder ; la construction d’un abattoir frigorifique moderne selon les normes internationales, d’une capacité de 40.000 tonnes de viande par an, la première du genre dans l’espace CEDEAO.
Dans le secteur minier, pour tirer le maximum de profit du sous sol nigérien qui est riche en ressources naturelles (uranium, pétrole, or, charbon, etc.), la politique du gouvernement reposera sur la diversification de la production, l’intensification de la recherche et l’amélioration de l’environnement institutionnel en vue de promouvoir l’investissement privé.
Au plan industriel, il s’agira de sauvegarder toutes les unités industrielles existantes et de créer les conditions de l’émergence de nouvelles unités en veillant à donner la priorité aux industries de transformation des produits agropastoraux; favoriser les industries pharmaceutiques et de matériaux de construction ; favoriser l’implantation d’unités dans les différentes régions du pays, selon leurs avantages comparatifs, en vue de contribuer à leur développement; mettre en place des financements appropriés en faveur des jeunes, de manière à en faire de véritables capitaines d’industrie.
En ce qui concerne le commerce intérieur, le Ministère en charge du Commerce veillera plus particulièrement à la protection effective des consommateurs et à la disponibilité des produits de grande consommation, tout en maîtrisant l’évolution de leurs prix. Quant au commerce extérieur, le Ministère chargé du Commerce va prendre les mesures nécessaires pour promouvoir les exportations, notamment des produits agropastoraux. A cet effet, les potentialités et les opportunités liés à notre appartenance aux organisations sous régionales seront mises à profit, en mettant particulièrement l’accent sur l’amélioration de la qualité et le respect des exigences du marché international. Cela se traduira par la promotion des filières à haute valeur marchande telles que l’oignon, le niébé, le souchet, le sésame, le poivron, l’arachide, les dattes et la canne à sucre ; l’aménagement et la mise en valeur des terres irriguées tout en encourageant le développement de l’entreprenariat privé; l’amélioration des systèmes de conservation et déstockage ; la capitalisation et la vulgarisation des techniques éprouvées ; l’organisation des acteurs des filières et leur accès aux services financiers ruraux de proximité.
Dans le domaine du transport, le Niger est un corridor de transit et de transport international. Mais d’une manière générale, le système actuel des transports et de transit ne répond pas aux attentes du pays en termes d’efficacité (délai de route, régularité, sécurité et coût). Pour y remédier, le Ministère des Transports mènera une nouvelle politique qui vise à baisser les coûts de transports terrestres, améliorer la qualité des prestations et assurer la sécurité des personnes et des biens. De même, il soutiendra la promotion des sociétés de transport et le renouvellement du parc automobile de transport public par l’acquisition de nouveaux véhicules.
S’agissant du Tourisme, un accent sera mis non seulement sur la recherche et l’aménagement de nouveaux sites mais aussi sur la construction et la réhabilitation des infrastructures touristiques et hôtelières selon les normes internationales. Quant à l’artisanat, l’action du Ministère en charge de ce secteur, portera sur la mise en place d’un financement spécifique, le renforcement des capacités des acteurs, le soutien à l’approvisionnement et à la commercialisation des produits sur les marchés extérieurs et un soutien au Salon de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM), pour en faire une référence internationale. Afin d’atteindre ces objectifs, d’importantes mesures et réformes ont été adoptées et mises en œuvre dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et des différents Codes en vigueur au Niger.