Investir dans l’Agriculture
14/08/2014Les manifestations Socio-culturelles du Niger
21/08/2014La diversité des potentialités du Niger permettent la pratique du tourisme sous toutes ses formes à travers des circuits touristiques axés sur trois destinations :
- Le massif de l’Aïr et le désert du Ténéré (région d’Agadez) ;
- La région du fleuve – Parc W (Niamey, Dosso, Tillabéry) ;
- Le Niger centre – Est (Tahoua, Maradi, Zinder, Diffa).
La Région de l’Aïr et du Ténéré
SITES REPERES
L’AIR :
Le massif montagneux de l’Aïr, long de 400 kilomètres et large de 150 kilomètres. Ce massif offre un paysage contrasté de montagnes volcaniques traversées par les Koris et Oasis verdoyants où l’on découvre de nombreux jardins, palmeraies, gueltas, campements des tribus touaregs.
C’est dans ce massif que l’on découvre aussi :
– des gravures rupestres, fresques de la bordure orientale du kori Mammanet avec son prolongement dans le Djado ;
– les gisements néoplasiques de l’Adrar Bous ;
– les cimetières des dinosaures de Gadafawa.
AGADEZ :
Capitale de l’Aïr, elle offre aux touristes une architecture soudanaise parfaitement conservée avec ses maisons en banco de couleur ocre et sa mosquée du 15è siècle au célèbre minaret.
Les signes de la richesse s’étalent sur les façades des vieux quartiers, particulièrement du côté de la maison du boulanger aux murs finement ciselés et colorés. Dans le vieux marché de bétail se côtoient Touaregs, Bororos, Peulhs, Arabes, Toubous et Haoussas.
Carrefour des échanges, lieu des rencontres des caravaniers, Agadez constituait aussi l’une des grandes étapes Rallye Paris – Dakar.
Elle est située à 1.000 km de Niamey qui accueille son 1er vol charter le 26 Décembre 2001, d’où le transfert se fait en autocar ou par vol intérieur NIGERAVIA. D’autres vols réguliers AIR ALGERIE proviennent de la province frontalière Tamanrasset.
Mosquée d’Agadez
Construite au 14eme siècle par le célèbre Zakaria, la grande mosquée d’Agadez appelée généralement
Emiskinine, mot tamacheq qui veut dire littéralement celui qui montre, ou celui qui guide a une histoire. Elle est intimement liée à l’histoire religieuse de la ville. Une source orale affirme qu’elle a été construite par un saint du nom de Zacharia qui l’aurait laissé comme présent au sultan d’alors. Pour la décrire, on peut le faire à l’image de Henri Barth en 1850 qui disait : « le minaret part de la plateforme formée par le toit de la mosquée, qui est extrêmement bas, reposant à l’intérieur sur quatre piliers massifs. Il est carré et mesure à sa base environ trente pieds, avec un petit appentis sur le côté Est, sur la terrasse où se trouvait jadis probablement l’entrée. De là, la tour s’élève, décroissant en largeur jusqu’à une hauteur de 90 à 95 pieds. Il ne mesure tout en haut, au sommet, pas plus de huit pieds de large. L’intérieur est éclairé par plusieurs ouvertures de chaque côté et cette mosquée est construite entièrement en banco. Pour renforcer un bâtiment si haut et d’un matériel si mou, ses quatre murs sont réunis par treize rangées de planches de palmier doum, traversant la tour dans toute sa largeur et sa profondeur, et dépassant à l’extérieur de chaque côté de trois ou quatre pieds.
TIMIA :
Cette oasis montagneuse située à 200 km d’Agadez étire sur trois kilomètres ses maisons en banco et sa palmeraie dans une région austère, parsemée d’anciens cratères de volcans. Ce havre de verdure inattendu dans un univers lunaire est accessible après avoir franchi un mur de 30 km. Auparavant, on peut aller se baigner dans les eaux bleues de la cascade de Timia à 5 km.
Une belle vue de la région est offerte au fort de Timia construit par les Français. Plus d’une centaine de jardins, alimentés par les systèmes de la Noria constituent de véritables greniers à ciel ouvert où s’épanouissent tomates, blé, orangers, pamplemousses, dattiers, figuiers, menthe, raisin, pomme, etc.
C’est l’ancienne capitale de l’Aïr. Elle est constituée d’un ensemble de ruine au Nord de Timia. Les raisons de sa chute à partir de 1916 relèvent de la révolte des Touareg avec Koacen contre les Français. Aujourd’hui c’est un amas de ruines impressionnant.
ADRAR BOUS :
A 123 km au Nord de l’Iférouane, cette montagne où la mission Berliet découvrit des peintures rupestres et des vestiges de la préhistoire, offre une vue magnifique des dunes du Ténéré.
LES DUNES TEMET :
Situées au pied du mont Gréboune, à une quarantaine de kilomètres au sud de l’Adrar Bous, ( Temet en Tamachek signifie l’alliance ) dressent leurs 300 mètres de hauteur.
ARAKOA :
Surnommée la pince du crabe, cirque de montagnes au sud de Temet ouvert sur le Ténéré où vient buter un cordon de dunes blondes et ocres que l’on atteint après avoir traversé les monts de marbre blanc et bleu.
KOGO :
Un aperçu des montagnes bleues aujourd’hui incluses dans la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré : c’est le domaine des autruches, des antilopes et de l’addax. Le Kogo offre en outre, de somptueux couchers de soleil et la possibilité d’assister à un spectacle Touareg.
LE TENERE :
Le désert du Ténéré constitue la force du produit touristique nigérien. Vaste étendue de sable, avec au Nord de grands regs plats, au Sud une mer de dunes sur des centaines de kilomètres parsemées d’oasis enclavées dans le sahara : Bilma, Fachi, Dirkou , Djado, etc. Désert dans le désert comme l’ont surnommé les géographes et les explorateurs, il garde dans ses immenses étendues de sable de multiples vestiges préhistoriques de la période. En le parcourant, on peut ainsi tomber sur une meule de pierre du quatrième millénaire témoignage du temps où régnait sur ces terres une intense activité agricole.
Au sud de la piste d’Agadez – Bilma subsiste un des plus importants cimetières de dinosaures découverts à ce jour. Cependant le désert du Ténéré est écologiquement fragile (paysage, sites, modes de vie des habitants). Des mesures de protection devront être envisagées, notamment en ce qui concerne les détritus laissés sur les zones de bivouac, le pillage des zones de gisement de vestiges néoplasiques et paléontologiques.
L’arbre du Ténéré, symbole de la survie dans le sahara
L’Arbre du Ténéré était un acacia solitaire, soit un Acacia raddiana ou un Acacia tortilus, qui fut à une époque considéré comme l’arbre le plus isolé de la Terre — aucun autre arbre ne se situant à moins de 400 km. Il faisait office de repère pour les routes des caravanes qui traversaient le désert du Ténéré au nord-est du Niger ; il était situé approximativement par 17° 75’ N, 10° 07’ E.
Il s’agissait du dernier survivant d’un groupe d’arbre qui avait poussé lorsque le désert était moins aride que maintenant et il s’est élevé, seul, pendant des décennies. Pendant l’hiver 1938-1939, un puits fut foré près de l’arbre et on découvrit que ses racines atteignaient la nappe phréatique, plus de 30 mètres en dessous de la surface.
En 1973, l’arbre fut renversé par un camionneur libyen, sans doute saoul. Le 8 novembre 1973, l’arbre mort fut transporté au musée national du Niger, à Niamey et remplacé par une simple sculpture métallique représentant un arbre.
En 1967, [l’arbre] était déjà en piètre état. Les chauffeurs, qu’ils soient nigériens, libyens ou algériens gravaient leurs initiales sur son tronc après en avoir arraché l’écorce. […] En réalité, il y a quand même quelques arbres, par-ci par-là, au Ténéré, mais celui-là a acquis ses lettres de noblesse car il est le seul sur la seule piste qui passe ici, à quelques centaines de kilomètres à la ronde.
FACHI :
Passage obligé pour tout voyageur venant d’Agadez, cette ville accueille une fois par an le Taghlamt. L’ancien château fort construit pendant la colonisation Française comme poste de garde, transformé aujourd’hui en entrepôt, rappelle que Fachi fût longtemps une ville prospère.
A l’entrée de cette oasis, les salines protégées par les remblais s’étalent sur plusieurs centaines de mètres. Ses nombreuses sources ont permis de faire pousser dans les multiples jardins qui bordent ses maisons une grande variété de produits maraîchers. On peut se baigner dans sa piscine, bassin naturel alimenté toute l’année d’une eau claire.
Accessible par le désert du Ténéré à partir de l’Aïr (à 400 km de l’Adrard Bous ) ou de Bilma en remontant le long de la falaise d’Achégour ( à 350 km au Nord ).
Le plateau du Djado avec ses falaises roses d’Orida et ses deux villes mortes de Djado et Djaba est une région que l’on pourrait croire sortie des livres de Julles Verne. Après avoir passé le poste militaire de Chirfa (ambiance désert des Tartares), le film commence. Au pied du paysage lunaire du massif d’Orida, Djado encerclé de palmiers – dattiers, prédilection des cinéastes (Raymond Despardon pour la captive du désert, Bertolucci pour un thé au Sahara). Ses abords ne s’animent qu’en Août – Septembre pour la récolte des dattes. A 10 km au Nord, Djaba, sa jumelle, est un mont Saint Michel au ventre ouvert. Les causes de leur abandon, encore méconnues viennent renforcer le mystère qui s’en dégage.
LA RESERVE NATURELLE NATIONALE DE L’AIR ET DU TENERE (RNNAT)
Dans le désert du Ténéré et dans l’Aïr, la gazelle d’orcas, agile et de petite taille, est le mammifère le plus courant. La grande gazelle damma est aujourd’hui protégée tout comme l’oryx (l’antilope la plus rare du monde), le guépard et l’addax. A cet effet le cœur de la Réserve Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT : 77.306 km²) a été désigné comme sanctuaire de l’Addax, surnommé roi du désert. Cette Réserve, créée depuis 1988 est interdite aux visiteurs.
Coupler le désert sec du Ténéré au désert humide de Tall en passant par le sud dinosaurien de l’Azawak ( Tahoua, Abala ), l’Aîr ( Ingall, Taouché et Gadafawa ) et le site aux nombreuses espèces fauniques rares du Termit ( Zinder ), pour combler votre curiosité. Plusieurs possibilités vous sont offertes : méharée, raids safari du Termit au Lac Tchad. Bivouaquer en plein Ténéré pour vous donner des inspirations à la belle étoile.
Nombreux sont les vestiges de la préhistoire verdoyante du Sahara, il y a 135 millions d’années. A proximité des falaises de Tiguidit, le bois silicifié et les squelettes de dinosaures fossilisés attestent d’un climat chaud et humide.
Haches taillées, pointes de flèches et gravures rupestres néolithiques témoignent de la présence de communautés de chasseurs à une époque bien plus récente, vers 3000 avant JC.
LA REGION DU FLEUVE NIGER
La Communauté Urbaine de Niamey
SITES REPERES
Le musée National
Le musée national sis à Niamey et les musées régionaux regroupent toutes les curiosités du Niger sur le plan artisanal, artistique, culturel et historique. Le musée national en particulier est l’un des plus beaux d’Afrique de l’Ouest grâce à son originalité et sa diversité. Tous les types d’habitats nigériens y sont représentés.
Une exposition permanente d’objets d’arts dans une zone où l’on peut voir des artisans au travail (tisserands, maroquiniers, forgerons). La boutique du musée offre des articles de bonne qualité et à des prix raisonnables. Les heures d’ouverture sont : de 9H 00 et de 16H00 à 18H30. Le musée National est un véritable Niger en miniature avec ses multiples pavillons et son zoo.
Le Palais des Congrès
Niamey est également dotée d’un grand centre de congrès moderne et multifonctionnel situé à proximité de l’hôtel Sofitel Gaweye en face du Musée National et au bord du fleuve Niger.
Le grand marché
Il offre une grande diversité de produits à des prix discutables à côté de plusieurs autres marchés et magasins d’alimentation générale.
Boutiques de souvenirs
Situées en face du siège d’Air Afrique au centre-ville, ces boutiques proposent une gamme d’articles artisanaux fabriqués au Niger.
Le Centre des Métiers d’Art
Situé en face du Musée National et à côté de l’Hôtel de ville, le Centre des Métiers d’Arts vous offre des objets d’artisanat de bonne qualité et à des prix intéressants.
Le Village Artisanal de wadata
C’est le reflet de la richesse et la diversité de tout l’artisanat nigérien.
La corniche Gamkallé
Pour contempler les tanneurs à l’œuvre, en bordure du fleuve Niger.
Département de Dosso
SITES REPERES
Découvrez le Palais du Chef de Province de Dosso qui dispose d’un arbre généalogique retraçant l’histoire des différents chefs qui se sont succédé à la tête de la province, les palais des chefs traditionnels cantonaux. Le village Artisanal de Dosso, le Musée Régional de Dosso, la girafe de Boboye, la région de l’Aréwa avec ses chefs animistes, Gaya pour son environnement naturel (rôneraies, faune sauvage, fleuve, forêt classée), le site religieux de Kiota, les sites historiques et culturels.
Département de Tillabery
SITES REPERES
L’Ile de Boubon à 25 km de Niamey sur la route de Tillabéry. Les visiteurs découvrent le village pittoresque de Boubon réputé pour ses poteries de terre cuite décorées à la main par les femmes. Des pirogues stationnées au bord du fleuve vous facilitent l’accès à l’île d’en face ( campement touristique ). Elle est couverte de verdure de palmiers doums, manguiers, flamboyants et eucalyptus.
Une promenade en pirogue sur le fleuve donne l’occasion de découvrir des oiseaux aquatiques nombreux dans la zone et des villages de pêcheurs.
Le marché de Boubon
Il s’anime tous les mercredi, dans un cadre spectaculaire ( mouvements de pirogues, clients, marchands, et enfants se baignant dans l’eau ).
Le marché d’Ayérou
A 190 km au Nord de Niamey se trouve Ayérou avec son grand et célèbre marché de bétail où se réunissent le dimanche et le lundi les populations voisines ; touaregs voilés sur leurs chameaux, peuhls avec leurs animaux, peuple du fleuve débarquant en pirogues avec leurs produits. Ce marché offre aux visiteurs des spectacles inédits: traversée du fleuve à la nage par les bovins aux cornes en forme de lyre, concours d’éperviers.
Visite des maisons et greniers pittoresques des îles environnantes, promenade en pirogues vers Firgoun à 8 km à la rencontre des hippopotames.
Le marché de Balleyara
Bordé de dattiers, manguiers, et d’oranges à 97 km de Niamey, Balleyara anime un grand marché coutumier, véritable carrefour du donner et du recevoir qui mérite une excursion dominicale.
Namaro
A 50 km de Niamey, Namaro est un endroit de repos en pique-nique loin des bruits des moteurs. Son cadre offre des vues magnifiques sur la faune de la réserve partielle de la Sirba et du fleuve. Son marché hebdomadaire coutumier se tient tous les mercredis. Le complexe touristique de Namaro est en réfection avancée.
Le parc National W
Il couvre une superficie de 335.000 ha et dispose de 400 km de pistes de vision avec Tapoa comme point de départ des circuits.
La partie nigérienne du Parc W est sans aucun doute la plus riche en animaux des trois pays qui forment ce parc fabuleux. Lions, éléphants, buffles, hippotragues, bubales, damalisques, cobes de Buffon, cobes Defassa, guibs harnaché, ne sont qu’une énumération partielle des animaux que l’on peut y observer. A cela il faut ajouter une avifaune riche et variée (plus de 450 espèces différentes) évoluant principalement le long du fleuve Niger qui offre également des possibilités de récréation sans pareil.
Le parc tire son nom des méandres en W que forme le Niger en traversant un massif montagneux.
Réserve de Tamou
Cette zone faisant partie des écosystèmes jouxtant renferme le parc W plusieurs espèces de faune sauvage.
Le site aurifère de Komabongou
La caractéristique de ce site est que l’exploitation de l’or se fait de manière artisanale. Un village artificiel s’y est créé où l’on retrouve plusieurs revendeurs de la sous – région Ouest africaine.
Réserve des girafes de Kouré
Cette réserve offre la possibilité d’observer des dernières espèces de girafes d’Afrique de l’Ouest à Kouré, situé à 60 km à l’Est de Niamey la capitale.
Des guides agréés vous facilitent la visite du site.
LE NIGER CENTRE EST
Département de Tahoua
SITES REPERES
Chef – lieu du département et capitale de l’Ader, Tahoua se trouve à la limite de la zone des cultures et de la zone sahélienne où nomadisent les peulhs et les touaregs. Au centre d’une région pastorale et agricole dont l’aménagement est poursuivi sur les sites de culture de contre saison par les populations nomades sédentarisées à Keita, Konni, Bouza et Abalak. Tahoua, ancienne étape de caravane, est un grand marché très pittoresque où se rencontrent Aderawa de langue haoussa, peulh, touareg et zarma.
Zone Abalak – Abouhaya
Située au Sud – Ouest de la réserve non classée de Tadress, elle recèle d’importantes ressources fauniques ( gazelles, outardes, singes, etc ). Elle pourrait après étude, faire l’objet d’une réserve de faune.
Zone Tillia – Tassara – limite frontière du Mali.
En raison de la richesse de sa faune (gazelles, outardes), cette zone pourrait faire l’objet d’aménagement à des fins de chasse.
Mare de Tabalak, de Kao et de Dogan Doutchi
Ces zones humides constituent des habitats importants pour les oiseaux migrateurs notamment des canards, les cigognes et chevaliers.
Massalata
C’est un village dans lequel se tient chaque année la fête animiste organisée par les Aznas.
Le complexe artisanal de Tahoua
C’est un instrument de promotion de l’artisanat dans le département de Tahoua.
Madaoua
Très riche en artisanat avec comme spécialité la vannerie, la maroquinerie et l’extraction artisanale de l’étain. On peut aussi visiter à Madaoua le monument de Malam Djibrill, les marchés de Tounfafi et Magaria à 15 km. Visite des sites de la Tarka, de la Magia et des tombes de saints ( waliyai ) de galmi.
Département de Maradi
SITES REPERES
Les atouts en matière du tourisme dans le département de Maradi sont localisés principalement dans la région de Madarounfa. Les sites les plus importants pouvant faire l’objet de mise en valeur sont :
Nord – Dakoro
Il s’agit de tout le Nord de l’arrondissemet de Dakoro à l’exception de la réserve de faune de Gadbédji. Cette zone abrite toujours des effectifs appréciables de Gazelles, d’Outardes et de quelques Autruches. Elle pourrait faire l’objet d’une zone de chasse et jouer un rôle tampon à la réserve totale de faune Gadbédji.
Forêt de Baban Rafi
Habitat d’un troupeau d’une centaine d’éléphants, de quelques gazelles, d’Outardes et Autruches. Elle pourrait faire l’objet d’une réserve totale de faune.
Lac de Madarounfa
Avec ses îlots et ses forêts classées avoisinantes, ce plan d’eau constitue un refuge pour une avifaune abondante et variée ( cigones, canards, sarcelle, chevaliers, camerons, pélicans, ect ).
L’on peut visiter les 99 tombeaux de saints à Madarounfa se trouvant autour et dans les îles du lac selon des sources de la tradition orale. Actuellement seuls 20 sont visibles.
La tombe de la reine Tahoua du Gobir
Elle se trouve à Kougon à l’ouest du village d’Akékoua à 5 km.
La tombe de Chamoine et de Voulet
Leurs corps reposent au pied d’un grand gao situé au sud du village de Maijirgui.
Le complexe artisanal de Maradi :
Il est créé à Maradi un complexe artisanal par la coopération Luxembourgeoise en vue de promouvoir l’artisanat.
Département de Zinder
SITES REPERES
Chef lieu du département et 1ère capitale du Niger au début du siècle, Zinder est un centre commercial et politique dont l’origine remonte au XIIIème siècle. C’est une capitale d’une région : le Damagaram.
Le fort Tanimoune
Au centre le quartier administratif avec le fort Tanimoune qui porte longtemps le nom du capitaine Cazemajou, se dresse sur un chao de roc énorme en forme de boucles.
Birni :
Au sud – ouest, le vieux quartier de Birni ( ville fortifiée ) qu’entourait l’enceinte élevée par le sultan Tanimoune dont subsiste une porte monumentale, a gardé le charme de ses ruelles tortueuses aux maisons en banco de style Haoussa à relief ou à décor peint.
Zongo :
Au nord, le quartier Zongo est un ancien campement de caravanes où les Touaregs transitaient pour aller vendre du sel des oasis vers le Nigeria.
Marché de bétail :
Le marché de bétail se tient le jeudi. On y cotoie dans une animation qui est paisible, tous les groupes ethniques (haoussa, peulh, touareg, dagara, manga, toubou, dietka).
Termit
Compte tenu de la composition unique au monde de sa grande faune ( addax, oryx moufflon, gazelle, dam, drossas, guépard, Autruche, outarde ).
Termit répond particulièrement aux critères d’établissement d’un site du patrimoine mondial ( UNESCO/MAB ) et mérite d’être classé comme tel.
Nord Tanout :
Zone à vocation de chasse, elle abrite des espèces telles que les gazelles et les outardes.
Mare de Chia :
Elle constitue un habitat remarquable pour les oiseaux migrateurs, notamment les cigognes blanches. Ces oiseaux en voie de disparition font l’objet de recommandations spécifiques dans le cadre de plusieurs conventions internationales ratifiées par notre pays.( Bonn, Ramser ).
La source de Ganatcha :
C’est une sorte de mare permanente visible au sommet d’une montagne située à environ 15 km de MOA ( chef lieu de canton ). Au bord de l’eau se trouve un serpent géant qui n’apparaît que chaque vendredi.
Il est inoffensif sauf en cas de provocation volontaire de la part des visiteurs. La source communique avec le lac de Guidimouni à 70 km au sud de Ganatcha.
Le lac de Guidimouni
C’est un produit touristique assez connu du fait de son accessibilité facilitée par la proximité de la route nationale n°1. Le site est composé de deux étendues d’eau qualifiées de mâle et femelle par les autochtones. C’est un bon endroit pour les excursionnistes, surtout le dimanche, jour d’animation du grand marché de la localité.
La Montagne des jeunes Mariées :
Elle est située sur la route reliant la ville sainte d’Ilallo au marché de Gaï. Elle supporte des statuettes rupestres d’une jeune mariée et de la délégation qui l’accompagne composée de jeunes filles, de griottes, de cavaliers et d’un chien.
Des réjouissances populaires y sont organisées chaque année après la récolte sous la direction du Chef de Canton de Wacha.
La grotte sans fin de Hamdara :
Elle est située dans la montagne de Loyloy au Nord du canton de Hamdara. C’est une sorte de galerie souterraine dont personne n’a encore vu l’issue, d’où le nom de la grotte sans fin. L’on peut y rentrer et marcher débout ou courbé selon les étapes. Une odeur parfumée, sécrétée par une sorte de mangouste se dégage le long du parcours.
La dune de sable de Koumaro ou Toudoun Djamous :
Située dans le canton de Dogo, dans la bande Sud du département de Zinder, la dune de Koumaro ressemble à une branche du sahara. C’est une île de sable pouvant servir de lieu de détente : excursion, pique – nique, concert en plein air et autres manifestations culturelles.
Le cimetière sans tombes de Zongon Illoh :
Zongon Illoh ou Toudoun Hôla est situé à environ 6 Km à l’ouest de Droum. C’est un campement Touareg où l’on trouve, à même le sol des ossements humains blanchis. Ces os reviennent en surface quelques temps après avoir été enfouis à nouveau. D’où le nom de cimetière sans tombes.
Les puits à chaîne sans fin :
Deux puits à chaîne ont été identifiés dans le département de Zinder dont l’un à Guéza et l’autre Dawambai.
Au niveau des puits se trouve une chaîne devant, mais le mystère vient du fait que personne n’arrive à voir le bout de la chaîne, qu’on la tire seul ou en groupe. La partie retirée du puits y retourne subitement une fois lâchée.
Le hawan kafo où la corida :
C’est un jeu pratiqué par les bouchers à l’occasion des grandes cérémonies traditionnelles. Ce jeu qui consiste à affronter un taureau méchant en public, sert aux bouchers de donner la preuve de leur courage et de leur invulnérabilité.
Le Complexe Artisanal de Zinder :
D’une capacité d’environ 203 ateliers sur un site granitique entouré de collines, constitue sans nul doute, l’une des meilleures infrastructures touristiques de ce département.
Département de Diffa :
SITES REPERES
Chefs – lieu de département qui porte son nom, Diffa est situé sur les bords de la Komadougou Yobé et de la route qui mène à N’guigmi communement appelée route de l’unité.
Komadougou Yobé :
C’est un véritable paradis pour la faune aquatique où plus de cent espèces d’oiseaux peuplent le bassin Tchadien. Sur le bord de ce lac cohabitent les Toubou, les Tamori, les Mangas, les Kanouri, les Haoussa, les Boudouma, qui sont pêcheurs et agriculteurs. Au bord de la Komadougou Yobé, la terre est exploitée selon des méthodes anciennes d’irrigation.
Zone de savane kassotori – N’guigmi :
Limitrophe du Termit, une partie de cette zone pourrait être incluse dans une réserve de faune tandis que l’autre partie ferait l’objet d’une zone de chasse.
Guidan Tchoukou :
Un festival de pêcheurs est organisé chaque année à Guidan Tchoukou situé à 20 km au Nord-Est de Diffa.
Site Caramoule :
Site ancien de la capitale de l’empire du Bornou.
Désert de Tall :
La caractéristique de ce désert c’est son humidité. On y trouve également des roses de sable où des méharées sont fréquemment organisées dans cette zone. Il est surtout favorable aux Méharées équines, camelines et asines
Soumairan :
C’est une fête organisée chaque année par les paysans à la fin des récoltes.